. Rock en Seine : never ever again ? .
Le titre de ce post donne un peu le ton. Remarquez que la question reste posée même j'ai bien peur que ce soit uniquement parce que j'envisage Blur, Pulp et quelques immanquables qui pourraient me splitter sous le nez, et que je ne voudrais surtout pas rater ça.
Ce fut une déception. Je m'y attendais un peu je dois dire, la programmation n'avait que vaguement aiguisée ma curiosité.
Je savais que je me jetterai sur Callahan comme la misère sur le monde et sur les frères Gallagher uniquement pour faire des infidélités à Damon qui m'a brisé le cœur en ne passant pas par Paris (son duo avec Catherine Ringer pour Africa Express méritant de tomber dans l'oubli aussi vite que possible) et aussi pour le plaisir de hurler "Wonderwall".
J'avais aussi des enviee de Vampire Weekend, de Passion Pit, de Bloc Party et de Klaxons.
Oui, Rock en Seine est le pire festival en matière de programmation, roi de l'incohérence et du mal calculé: faire jouer Vampire sur la grande scène, Bloc Party sur la moyenne, Vampire en même temps que Callahan, Sliimy avant Eagles of Death Metal.
A Rock en Seine tu peux mourir au choix ou simultanément : écrasé par la foule qui se précipite au concert des Petits Pois (oui je continuerai à les appeler comme ça à jamais) parce qu'il n'y a pas une minute à perdre et jamais de battement (j'aimerais bien savoir comment on fait qd on aime tout dans ce festival pour manger et faire pipi) ou asphyxié par une séance longue durée d'inhalation des terres de St Cloud. (à Rock en Seine on ne porte pas des masques pour lutter contre la grippe A).
C'est bien pensé, c'est Missonnier.
La dernière fois c'était il y a deux ans, Les Rita Mitsouko, pas très longtemps avant la mort de Chichin, un petit gout de dernière fois, et l'excitation à l'idée de revoir Arcade Fire, ça m'avait fait oublier le reste, tout ce qui m'a insupporté cette fois ci.
Le premier jour j'ai pris les Yeah Yeah Yeahs en cours de route, je n'ai presque pas eu le temps de rentrer dedans, tout juste de taper du pied pour "A date with the night" , j'étais trop occupé, à réaliser ou j'étais, à voir courir autour de moi des clichés d'adolescents et à me dire "mon dieu encore 3 jours".
Après quoi j'ai fait un pas de coté, direction la petite scène, pour Passion Pit. C'était chouette, très, enfin je crois que ça aurait pu l'être avec un son potable. Voir Passion Pit à R.E.S ou ne rien voir, finalement c'était un peu pareil, tenez, comme voir un excellent film en VF. C'est gâcher.
Il y a eu l'interlude Madness, de loin, tchigi-to tchigi-to. 2 heures de R.E.S et déjà le désespoir sur mon visage.
J'aurais envie de passer vite sur Vampire, parce que c'était gentil, mais mou du genoux, et que personne n'était dedans. Après tout l'avantage et le charme d'un festival, ça devrait être un truc un peu communicatif, participatif, désir d'avenir. Pas à R.E.S
Jour 1, 20h20 ? l'heure du béguin. Bill Callahan, presque personne devant la scène a.k.a la classe incarnée et le bonheur absolu. Comme ça, ça pourrait avoir l'air chiant, c'est ce qu'a cru l'amie qui était avec moi et qui ne connaissait pas, et pour non, Bill Callahan, il ferait changer d'avis n'importe qui. On regrettera juste un peu qu'il ait invité on ne sait qui (si quelqu'un sait ou se souvient..) pour un duo sur "The Wind & The Dove", une fille qui n'apportait rien.
Bill se dirige quand même, petit à petit vers mon top 2009.
Pour Bloc Party, me demandez pas, il parait que ça n'était pas terrible, j'ai tapé du pied, de loin sur "Two more years" mais je ne pouvais pas à la fois faire pipi avec Lou Doillon et danser à l'autre bout du site avec tous ces trublions.
Je devais me préparer pour Oasis. En quittant les backstage j'ai croisé une bande d'ados en pleine conversation "il parait qu'Oasis ne va pas jouer". J'ai ri, après tout Oasis qui annule c'était une aussi bonne blague que de dire il y a encore deux ans "My Bloody Valentine revient, sisi".
Il y a toujours un moment ou ça arrive, quoi qu'avec Oasis, la probabilité était grande.
De retour devant la scène, on en rigole encore, on se dit en plaisantant qu'ils ont du se battre. ha ha ha. ho ho ho.
Le grand écran s'éteint. Un "oh-oh" simultané nous échappe et Missonnier prend le micro pour annoncer qu'Oasis ne jouera pas, qu'ils se sont battus et bla et bla. Tout le monde connait l'histoire. A ce moment là, R.E.S a commencé à remonter dans mon estime, je me suis dit, ah quand même ils ont de l'humour. Arrive la version anglaise, et les affichages. On continue de rire, mais on y croit pas. la vérité c'est que j'ai été sacrement déçue. Pas de blur, pas d'Oasis, rien.
ça me fait une belle jambe de pouvoir dire que j'étais là.
Bon, là ou ça reste drôle, c'est que Madness s'offre de remplacer Oasis. Et pourquoi pas Sliimy qui remplace Amy Winehouse ? La vérité, c'est qu'Oasis refusait de jouer après Madness et qu'ils ont été contraint de jouer sur la scène moyenne. Les faux prince de Madness s'offrent surtout un sacré pied de nez.
Allez savoir si c'est ça qui m'a abattue, j'ai séché le deuxième jour, c'est pas comme si j'avais jamais vu Tiersen et que j'en avais quelque chose à faire de Faith No More. Bon, si je suis venue, pour The Horrors, 2 heures dans les transports aller-retour pour 30 minutes de concert. Me demander pas si c'était bien. J'ai vu The Horrors en vf (cf plus haut) version sourd et mal entendant. Oui, ils ont réussi à faire pire que la veille pour le son.
Et après ça, il faudrait que je revienne l'année prochaine ?
J3. Arriver tôt pour voir Hindi Zahra en Séléction Avant Seine qui était dans une des mes playlist il y a au moins 4 ans (l'île de France, premier sur le défrichage). Être complètement déçue parceque c'est devenu, un truc banal, un son vulgaire. Je vous la laisse.
Abandonner au bout de 5 minutes pour Sliimy, subir Eagles of Death Metal, subir le premier morceaux des petits pois.
La solution c'était de ne pas voir les Petits Pois à jeun. Je suis revenue pour les 3 derniers morceaux, rassasiée et je l'avoue, j'ai fini par apprécier, pas l'hystérie hein, mais faut dire que Dave Grohl envoie quand même sacrement, et que ça faisait un petit quelques chose de le voir.
Abandon rapide d'MGMT, parce que les Klaxons c'est quand même mieux que ce jeune qui braille. Suffit pas de se peindre le visage. Premier vrai sourire du week end après Callahan, première vraie envie de bouger. Bizarrement le son n'est pas dégueulasse, on sent qu'ils sont au point et les gens réagissent. Visiblement c'est la découverte du siècle pour les festivaliers (je veux pas frimer, mais c'est pas comme si leur album n'était pas vieux de presque 3 ans).
Bon puis arrive l'heure de Prodigy, qu'au début du week-end je ne comptais pas aller voir, puis j'ai fini par dire "allez 5 minutes pour rire", puis "j'ai presque hâte".
Parfois, je me demande, et surtout cette année, si Missonnier est pas un mec qui est resté complètement bloqué en 1995. La première fois que je suis allée à R.E.S, pour la première édition, en 2003, il y avait déjà Massive Attack en tête d'affiche.
Cette année c'était un peu 90's party : Offspring, Oasis, Prodigy, Dave Grohl.
Et puis ça me rend vieille et conne, de me faire marcher sur le pied par des gamins de 13 ans à qui j'ai envie de crier "t'étais même pas né d'abord".
J'imagine que je dois le remercier Missionnier, de m'avoir fait passer 1h30 géniale avec Prodigy.
Si si. C'était d'autant plus savoureux que je ne m'y attendais pas. Je riais un peu en me disant cool "smack my bitch up","firestarter", mes 12 ans.
On s'est laissé avoir, complètement, et puis là il y avait ce truc chouette de festival, ou t'as plus envie de dire "trop de monde, trop de proximité" et que t'as envie d'être avec les gens qui dansent, et à qui ça dit quelque chose Keith Flint qui fait les gros yeux à la caméra comme dans ses clips de l'époque, et que t'as pas envie que ça s'arrête même si tu meurs à force de danser en avalant de la poussière.
Au fur et à mesure, on en avait de plus en plus envie de ce "Smack my bitch up", surement comme on aurait du attendre le "Wonderwall", et quand c'est arrivé, c'était un peu l'hystérie collective surtout le moment ou il fallait tous se mettre "down" et que quand le refrain a retenti 90 000 personnes ou presque se sont levées en même temps.
On est sortis de là vannés, épuisés mais heureux. On aurait juste bien voulu que ça soit comme ça pendant trois jours.
PS : Précision pour ceux qui n'étaient pas là parce que c'est vrai que c'est pas clair, Les Petits Pois sont en fait Them Crooked Vultures soit un supergroupe avec Dave Grohl, Josh Homme et John Paul Jones. Leur présence était censée être une surprise, la prog avec donc appelé le groupe "Les Petits Pois" dans le programme.
Ce fut une déception. Je m'y attendais un peu je dois dire, la programmation n'avait que vaguement aiguisée ma curiosité.
Je savais que je me jetterai sur Callahan comme la misère sur le monde et sur les frères Gallagher uniquement pour faire des infidélités à Damon qui m'a brisé le cœur en ne passant pas par Paris (son duo avec Catherine Ringer pour Africa Express méritant de tomber dans l'oubli aussi vite que possible) et aussi pour le plaisir de hurler "Wonderwall".
J'avais aussi des enviee de Vampire Weekend, de Passion Pit, de Bloc Party et de Klaxons.
Oui, Rock en Seine est le pire festival en matière de programmation, roi de l'incohérence et du mal calculé: faire jouer Vampire sur la grande scène, Bloc Party sur la moyenne, Vampire en même temps que Callahan, Sliimy avant Eagles of Death Metal.
A Rock en Seine tu peux mourir au choix ou simultanément : écrasé par la foule qui se précipite au concert des Petits Pois (oui je continuerai à les appeler comme ça à jamais) parce qu'il n'y a pas une minute à perdre et jamais de battement (j'aimerais bien savoir comment on fait qd on aime tout dans ce festival pour manger et faire pipi) ou asphyxié par une séance longue durée d'inhalation des terres de St Cloud. (à Rock en Seine on ne porte pas des masques pour lutter contre la grippe A).
C'est bien pensé, c'est Missonnier.
La dernière fois c'était il y a deux ans, Les Rita Mitsouko, pas très longtemps avant la mort de Chichin, un petit gout de dernière fois, et l'excitation à l'idée de revoir Arcade Fire, ça m'avait fait oublier le reste, tout ce qui m'a insupporté cette fois ci.
Le premier jour j'ai pris les Yeah Yeah Yeahs en cours de route, je n'ai presque pas eu le temps de rentrer dedans, tout juste de taper du pied pour "A date with the night" , j'étais trop occupé, à réaliser ou j'étais, à voir courir autour de moi des clichés d'adolescents et à me dire "mon dieu encore 3 jours".
Après quoi j'ai fait un pas de coté, direction la petite scène, pour Passion Pit. C'était chouette, très, enfin je crois que ça aurait pu l'être avec un son potable. Voir Passion Pit à R.E.S ou ne rien voir, finalement c'était un peu pareil, tenez, comme voir un excellent film en VF. C'est gâcher.
Il y a eu l'interlude Madness, de loin, tchigi-to tchigi-to. 2 heures de R.E.S et déjà le désespoir sur mon visage.
J'aurais envie de passer vite sur Vampire, parce que c'était gentil, mais mou du genoux, et que personne n'était dedans. Après tout l'avantage et le charme d'un festival, ça devrait être un truc un peu communicatif, participatif, désir d'avenir. Pas à R.E.S
Jour 1, 20h20 ? l'heure du béguin. Bill Callahan, presque personne devant la scène a.k.a la classe incarnée et le bonheur absolu. Comme ça, ça pourrait avoir l'air chiant, c'est ce qu'a cru l'amie qui était avec moi et qui ne connaissait pas, et pour non, Bill Callahan, il ferait changer d'avis n'importe qui. On regrettera juste un peu qu'il ait invité on ne sait qui (si quelqu'un sait ou se souvient..) pour un duo sur "The Wind & The Dove", une fille qui n'apportait rien.
Bill se dirige quand même, petit à petit vers mon top 2009.
Pour Bloc Party, me demandez pas, il parait que ça n'était pas terrible, j'ai tapé du pied, de loin sur "Two more years" mais je ne pouvais pas à la fois faire pipi avec Lou Doillon et danser à l'autre bout du site avec tous ces trublions.
Je devais me préparer pour Oasis. En quittant les backstage j'ai croisé une bande d'ados en pleine conversation "il parait qu'Oasis ne va pas jouer". J'ai ri, après tout Oasis qui annule c'était une aussi bonne blague que de dire il y a encore deux ans "My Bloody Valentine revient, sisi".
Il y a toujours un moment ou ça arrive, quoi qu'avec Oasis, la probabilité était grande.
De retour devant la scène, on en rigole encore, on se dit en plaisantant qu'ils ont du se battre. ha ha ha. ho ho ho.
Le grand écran s'éteint. Un "oh-oh" simultané nous échappe et Missonnier prend le micro pour annoncer qu'Oasis ne jouera pas, qu'ils se sont battus et bla et bla. Tout le monde connait l'histoire. A ce moment là, R.E.S a commencé à remonter dans mon estime, je me suis dit, ah quand même ils ont de l'humour. Arrive la version anglaise, et les affichages. On continue de rire, mais on y croit pas. la vérité c'est que j'ai été sacrement déçue. Pas de blur, pas d'Oasis, rien.
ça me fait une belle jambe de pouvoir dire que j'étais là.
Bon, là ou ça reste drôle, c'est que Madness s'offre de remplacer Oasis. Et pourquoi pas Sliimy qui remplace Amy Winehouse ? La vérité, c'est qu'Oasis refusait de jouer après Madness et qu'ils ont été contraint de jouer sur la scène moyenne. Les faux prince de Madness s'offrent surtout un sacré pied de nez.
Allez savoir si c'est ça qui m'a abattue, j'ai séché le deuxième jour, c'est pas comme si j'avais jamais vu Tiersen et que j'en avais quelque chose à faire de Faith No More. Bon, si je suis venue, pour The Horrors, 2 heures dans les transports aller-retour pour 30 minutes de concert. Me demander pas si c'était bien. J'ai vu The Horrors en vf (cf plus haut) version sourd et mal entendant. Oui, ils ont réussi à faire pire que la veille pour le son.
Et après ça, il faudrait que je revienne l'année prochaine ?
J3. Arriver tôt pour voir Hindi Zahra en Séléction Avant Seine qui était dans une des mes playlist il y a au moins 4 ans (l'île de France, premier sur le défrichage). Être complètement déçue parceque c'est devenu, un truc banal, un son vulgaire. Je vous la laisse.
Abandonner au bout de 5 minutes pour Sliimy, subir Eagles of Death Metal, subir le premier morceaux des petits pois.
La solution c'était de ne pas voir les Petits Pois à jeun. Je suis revenue pour les 3 derniers morceaux, rassasiée et je l'avoue, j'ai fini par apprécier, pas l'hystérie hein, mais faut dire que Dave Grohl envoie quand même sacrement, et que ça faisait un petit quelques chose de le voir.
Abandon rapide d'MGMT, parce que les Klaxons c'est quand même mieux que ce jeune qui braille. Suffit pas de se peindre le visage. Premier vrai sourire du week end après Callahan, première vraie envie de bouger. Bizarrement le son n'est pas dégueulasse, on sent qu'ils sont au point et les gens réagissent. Visiblement c'est la découverte du siècle pour les festivaliers (je veux pas frimer, mais c'est pas comme si leur album n'était pas vieux de presque 3 ans).
Bon puis arrive l'heure de Prodigy, qu'au début du week-end je ne comptais pas aller voir, puis j'ai fini par dire "allez 5 minutes pour rire", puis "j'ai presque hâte".
Parfois, je me demande, et surtout cette année, si Missonnier est pas un mec qui est resté complètement bloqué en 1995. La première fois que je suis allée à R.E.S, pour la première édition, en 2003, il y avait déjà Massive Attack en tête d'affiche.
Cette année c'était un peu 90's party : Offspring, Oasis, Prodigy, Dave Grohl.
Et puis ça me rend vieille et conne, de me faire marcher sur le pied par des gamins de 13 ans à qui j'ai envie de crier "t'étais même pas né d'abord".
J'imagine que je dois le remercier Missionnier, de m'avoir fait passer 1h30 géniale avec Prodigy.
Si si. C'était d'autant plus savoureux que je ne m'y attendais pas. Je riais un peu en me disant cool "smack my bitch up","firestarter", mes 12 ans.
On s'est laissé avoir, complètement, et puis là il y avait ce truc chouette de festival, ou t'as plus envie de dire "trop de monde, trop de proximité" et que t'as envie d'être avec les gens qui dansent, et à qui ça dit quelque chose Keith Flint qui fait les gros yeux à la caméra comme dans ses clips de l'époque, et que t'as pas envie que ça s'arrête même si tu meurs à force de danser en avalant de la poussière.
Au fur et à mesure, on en avait de plus en plus envie de ce "Smack my bitch up", surement comme on aurait du attendre le "Wonderwall", et quand c'est arrivé, c'était un peu l'hystérie collective surtout le moment ou il fallait tous se mettre "down" et que quand le refrain a retenti 90 000 personnes ou presque se sont levées en même temps.
On est sortis de là vannés, épuisés mais heureux. On aurait juste bien voulu que ça soit comme ça pendant trois jours.
PS : Précision pour ceux qui n'étaient pas là parce que c'est vrai que c'est pas clair, Les Petits Pois sont en fait Them Crooked Vultures soit un supergroupe avec Dave Grohl, Josh Homme et John Paul Jones. Leur présence était censée être une surprise, la prog avec donc appelé le groupe "Les Petits Pois" dans le programme.
Commentaires
mais je vous trouve tous trop conciliants :)
L'impression que RES joue sur sa proximité de la capitale et la fin de saison des festivals pour présenter une prog incohérente à un public novice.
ça me fatigue depuis la première édition moi RES, le côté "ambiance festival aux portes de paris", pour ce qu'il y a de pire de parisien parisianiste cliché à majorité 14/16 ans - 16è arrondissement.. et puis le prix des pass me décourage d'avance, j'aime pas aller à un concert en ayant l'impression qu'il faut que je "rentabilise mon investissement", c'est l'échec assuré, un peu comme un bon film en VF pour lequel t'aurais payé 20 euros d'entrée ;-)
T'es quand même une sacrée impie de pas être allée voir Faith No More !!!
Bon sinon je penserai à toi mercredi soir ;)