. Moving | In pictures : Patrick Watson .

Deuxième rendez vous pour cette nouvelle rubrique avec le concert le plus palpitant du mois de de mars .

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En sortant du concert je me suis dit qu'il fallait vite que j'écrive quelque chose . Et puis je me suis laissée avoir par l'excitation, la réécoute de l'album, les vidéos . Et puis il y a eu les tentatives avortées, l'incapacité de dire vraiment et assez justement à quel point et en quoi Watson était fantastique ce soir là .
Il y avait un peu de scepticisme quand je suis arrivée dans la salle, la peur que Jeff Buckley soit trop présent dans sa voix, la peur de quelque chose d'affreusement convenu et presque sans saveur, une récitation mot pour mot de son brillant album Close to Paradise .

Watson était ivre mort . Incapable de tenir en place .
Close to Paradise a pris une toute autre dimension, le personnage, planqué sous sa casquette de trappeur - un brin névrosé ? - en fait des tonnes . Il y a eu beaucoup d'arrangements, beaucoup de voix, beaucoup de blagues, une belle chanson dans la fosse, un public avec des mines ébahis .
Il y avait ce vigile exaspéré a coté de moi, regardant l'ingé du son aussi désespéré que lui, espérant que ça s'arrête, enfin . Impossible de faire quitter la scène à Watson . Accroché à son micro .
Un hommage à Paris à coup d'Erik Satie . Une chanson pour sa blonde qui ne veut plus de lui .
Il se donne des mines pathétiques . Il tortille du pied . Il se tort le cou . Habité le garçon . Oublié Jeff Buckley .



Et dire qu'à Nantes, ils ont inversés les rôles, Watson est devenue première partie et les insipides The do, tête d'affiche .
Parfois, ils ont de drôles d'idées .

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